A la plage Takonko et Rogbane, sur tout le long de la rive jonche des ordures. Ici, l’heure n’est pas à la reprise des activités évènementielles ou culturelles, plutôt à l’assainissement. « Ce qu’ils nous ont demandé c’est d’assainir d’abord les plages, de stopper toute activité, la seule activité qu’il y’a à la plage, c’est l’assainissement », affirme Saidou Aziz Camara, vice-président de la structure gestionnaire de Takonko.
A travers les moyens de bord : brouettes, pèles et râteaux, les jeunes se tâchent à débaraser la berge des ordures. A voir le travail qui les attend, les moyens matériels sont minimes. Sur ce point aucun apport de la part du gouvernorat: « On avait fait des demandes à leur niveau pour nous aider à avoir des matériels d’assainissement tels que : brouettes et pelles, ils nous ont dit que pour cela ils ne pouvaient pas, mais l’apport qu’il pouvait faire pour nous, c’est après avoir entaché les ordures, eux, ils viendront pour évacuer » affirme Aziz Camara.
A la plage de Taouyah les jeunes s’attèlent aussi à l’assainissement. Parallèlement à cela ils prévoient un projet d’aménagement de la plage. « Nous avons déjà élaboré un projet d’aménagement du lieu où nous avons prévu un petit hôtel, un espace pour la promotion du sport notamment le Beach foot Ball, un podium pour les spectacles artistiques et culturels. Quand le projet sera réalisé, ça va donner de l’emploi, le projet va engloutir au moins 197 jeunes qui vont travailler ici » affirme Levis Saint Etienne Camara, les perspectives pour la plage. Pour l’instant la priorité c’est l’assainissement de la plage a-t-il souligné.
Les réalités des plages de Rogbané et Takonko, sont toutes les mêmes. Tout est à l’état est à faire après quatre ans d’arrêt d’activité.Les gestionnaires s’activent de plein pied pour une reprise effective des activités.
MBD