C’est dans une salle d’audience archicomble que le procès du député Ousmane Gaoual s’est achevé ce vendredi 12 août 2016 sous une chaleur suffoquente. Un Procès verbale qui s’est soldé par la condamnation du virulent opposant d’Alpha Condé à deux (2) ans d’emprisonnement avec sursis et d’une amende d’un (1) million GNF.
Le juge a ouvert l’audience à 9 heures 25 minutes. les plaidoiries ont commencé par le
camps de la défense qui a commencé par étayer les fait : « offenses contre le chef de l’Etat, menaces, diffamations, injures, manœuvres ou actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles publics graves ou à jeter le discrédit sur les institutions constitutionnelles…». Pour ce qui est de l’offense au chef d l’Etat, me Salifou Béavogui affirme que le droit a évolué, les chartes de l’union européenne (UE) et de l’union africaine (UA) tous ratifié par la guinée ont déjà supprimé le délit d’offense au chef d l’Etat. Il a continué en donnant un exemple sur la France « le 14 mai 2013 la France a été condamné par l’UE pour avoir interpelé un citoyen ayant porté un casque sur lequel il a mentionné cette expression adressé au président Sarkozy « casse-toi pauvre con » ». Selon me Salifou Béavogui, quoi qu’il en soit Ousmane Gaoual est un homme politique. « N’acceptez pas qu’on dise en Guinée, un opposant au président de la république est mis en prison », a-t-il poursuit.
A noter que, le procureur de la république à quand à lui, s’est inscrit en faux contre les propos de la défense. Selon lesquels, le délit d’offense au chef d l’Etat a été supprimé. « La
politique pénale d’un pays relève de la souveraineté nationale du pays ». Idée qui
a été soutenue par les avocats de la partie civile.
Mamadou KOSSA SOW depuis le TPI de Dexinn
621145435